Préambule
À lui, la maison de souffrance Chapitre I - Où Moreau creuse son trouLe 28 mars 1895, un certain Moreau a déplié la carte du monde connu sur sa table de travail et il a commencé à chercher un endroit où personne ne le dérangerait, un endroit sauvage, un endroit où la nature prend toute la place et où l’homme a conscience qu’il est petit. Mauvaises intentions ? Le manichéisme de la situation était vraiment le dernier de ses soucis. Il avait une œuvre à accomplir et il l’accomplirait malgré ce maudit journaliste qui s’était fait admettre à son laboratoire en qualité d’aide, avec l’intention bien arrêtée de surprendre et de publier des secrets dans son torchon. Il avait eu beau faire échapper, le jour même de la publication de son article, un misérable chien, écorché vif et diversement mutilé, du laboratoire de Moreau, cela n’y changerait rien. En appeler à la conscience de la nation tout entière contre la méthode expérimentale, pousser des hurlements au point que le malheureux savant trouva si peu d’appui auprès de ses confrères n’y changerait rien non plus. Moreau aurait peut-être pu faire sa paix avec la société, en abandonnant ces investigations, mais il préféra ses travaux, comme l’auraient fait à sa place la plupart des gens qui ont une fois cédé à l’enivrement des découvertes scientifiques. Il était célibataire et il n’avait en somme qu’à considérer ses intérêts personnels. Il avait le choix de l’endroit où continuer son œuvre en ce temps-là, les terres vierges étaient multiples mais ce qu’il cherchait d’abord, c’est un lieu où le rythme du temps resterait lié à la nature et la garantie de son œuvre cachée pour toujours. Il a bien d’abord pensé à une île mais les marins sont bavards quand ils boivent et ils boivent souvent. Les ports sont remplis d’histoires incroyables que l’on croit parfois. L’immobile le reste rarement et le caché se dévoile trop souvent dans ses lieux-là. La France de ses ancêtres l’attirait comme un aimant : revenir aux sources originelles, comme l’animal, était fondamental. Chercher le lieu et ne pas se laisser embrumer par l’esprit mais se fondre avec les pulsations, le rythme de la vie. La source devait se trouver au cœur. Des forêts, des tourbières, des landes, des étendues infinies de courses potentielles … « De cette Marche antique, je ferais le tremplin d’une nouvelle humanité » Moreau, déjà docteur de son état, s’installa en Creuse le 03 juin 1895, dans une ferme déjà abandonnée et oubliée de tous. Le déménagement fut épique, ce n’est pas ici qu’il aurait pu trouver les matières et substances dont il avait besoin pour ses premières expériences et aménager au bout du monde, au-delà d’où les routes s’arrêtent, est toujours une gageure. On raconte encore le prix qu’il a payé pour le transport de malles innombrables, faisant la fortune du transporteur qui s’est empressé de quitter la Creuse avec toute sa famille, comme le signe d’une réussite au-delà de tout espoir. C’est en tout cas la dernière fois que l’on entendit parler du Docteur Moreau. La Creuse est terre de taiseux. Un certain Prendick a bien raconté par la suite l’avoir croisé sur une île lointaine mais le pauvre docteur n’avait déjà plus toute sa tête et s’était adonné à tous types d’excès scientifiques et hégémoniques qui l’ont perdu pour sûr. C’est pourtant cela qui a éclairé mes découvertes. Nous ne savons pas quand Moreau a quitté la Creuse. Nous ne savons pas ce qu’il y a fait. Nous ne savons pas surtout ce qu’il y a laissé. Ce que nous savons, on peut le lire dans les faits divers. Quand cela a-t-il commencé ? Bien malin qui saurait le dire. Ce fut comme si l’envahissement des campagnes par le métal avait été le déclencheur. Cette révolution industrielle, dont les bienfaits ne sont plus à prouver et qui a apporté le travail et la nourriture à tous, et ses machines auraient été comme la raison du réveil de … Comment le nommer ? Ne pas chasser les autres Hommes. C’est la Loi. Ne sommes-nous pas des Hommes ?
La première fois que je suis entré dans la ferme, c’est en suivant les câbles électriques. Qu’allaient faire dans la forêt des câbles de haut voltage, trainants à même le sol et raccordés de façon très empiriques sur des pylônes paraissant à l’abandon. Le bâtiment était lui-même visiblement oublié depuis des lustres, pourtant la lumière artificielle le baignait d’une aura jaunâtre. Me retrouver dans une nouvelle de Lovecraft ne me passionnait pas tant que ça, cela m’inquiétait même plutôt. Servir de nourriture à un quelconque profond n’était pas le destin que je m’étais promis d’accomplir. La prudence de mise me paraissait pourtant totalement superflue. On sait bien dans ces histoires-là que tout est déjà écrit : L’assassin attend sa victime et l’égorge aussi sûrement que les minutes s’égrènent sur une montre à gousset. Pourquoi lutter ? La curiosité était la seule issue et c’est bien d’un vilain défaut dont on parle là. Entrer dans une ferme à moitié en ruine, mangée par le temps et la végétation, n’est pas chose aisée. La porte en était pourtant parfaitement indiquée par les traces de végétation foulée aux pieds. La partie du bâtiment accessible était étonnamment propre, une seule pièce, éclairée d’une ampoule sale alors qu’il faisait jour, avec une sorte de couchage, matelas de fortune en feuilles épaisses, le reste de la pièce était propre, comme balayé. Le plus curieux se situait à l’opposé de ce lit : des piles de livres couvraient le pan entier du mur. Livres ? A y regarder de plus près, je remarquais une unique sorte de livres : des bandes dessinées. Des piles et des piles de bandes dessinées, journaux anciens, revues récentes, couvertures souples ou cartonnées dans tous les états possibles… le bonheur d’un collectionneur avec, au centre, quelques-uns de ces livres posés comme pour être à portée de main : « Dieu crée, l’homme détruit », « le maître de l’évolution », « la mort de Superman ». La cabane dans les bois d’un jeune garçon qui se retire pour lire loin des interdits parentaux ? Le refuge solitaire d’un rejeté de la société ? Curieux lieu de villégiature perdu en tout cas. La rencontre avec ce solitaire m’inspirait peu en fait, j’étais curieux comme on l’a vu mais l’asociabilité latente du lieu me faisait craindre quelques moments houleux. Se retirer était l’option la plus intelligente. Le temps permettrait de voir si cet endroit devenait assez obsession pour y revenir. C’est une fois dans l’encadrement de la porte que je me vis moins seul. Une forme à contrejour, m’observant, se dessinait dans la végétation touffue devant la maison. Une forme ou plutôt une masse. De ces êtres qui font que l’on se sent immédiatement en défaut et sans aucune issue, de ceux qui vous rendent petit juste par leur présence. J’allais bredouiller une excuse, bafouiller une explication quand l’homme, pourtant pris dans les branchages, d’un bond, disparût.
Ce n’est que plus tard, après la lecture de son récit, que j’ai pu lier ma vision aux mots de Prednick, qui a si bien raconté sa rencontre avec le docteur Moreau sur son île. Il citait Moreau en ces termes: « Vous commencez à voir que c’est une chose possible de transplanter le tissu d’une partie d’un animal à une autre, ou d’un animal à un autre animal, de modifier ses réactions chimiques et ses méthodes de croissance, de retoucher les articulations de ses membres, et en somme de le changer dans sa structure la plus intime. » J’avais été face à cela : la parfaite fusion de deux des plus puissants mammifères terrestres : mi animal, mi-humain, le cerf et l’homme mêlés : le cerf-homme, fruit des premiers essais d’un savant un peu trop fou pour travailler à la face du Monde. Du corps d’un homme, il empruntait l’apparence, même si l’équilibre de sa course défiait toute logique humaine, mais sa tête - oh Sa tête ! - était celle d’un cerf aux bois déployés. J’ai compris à nos autres rencontres que la majesté de cet être dépassait tous les qualificatifs, comme si l’évolution décrite par Darwin et reniée par Moreau s’était mise au service de la création de l’être idéal, l’adaptation parfaite de l’habitant à son milieu. Les pieds plantés comme des racines aux tréfonds de la terre, la ramure touchant les nuages, il ne faisait qu’un avec son environnement. La nature s’écartait sur son passage, se mettait au service de son chemin et c’était bien broutille que de disparaitre dans ce qui était chez lui. Quel âge pouvait-il avoir ? Comment ai-je pu approcher cet être censé avoir été créé il y plus de 100 ans ? A mes autres visites à la ferme - j’ai dit que le temps permettrait de voir si cet endroit devenait assez obsession pour y revenir, ce fût évidemment le cas – j’ai découvert les restes du laboratoire. Comme sorti de l’imagination de Marie Shelley ou du Dr Jekyll, les fioles encore moitié pleine luttaient pour exister plus fort que le cuivre et l’or des outils de chirurgie. Un animal y aurait senti l’odeur rémanente de la souffrance et du sang versé. Un animal ? Saint-Exupéry aurait simplifié l’aventure, gardé l’essence de la rencontre, raconté comment le prince apprivoise le renard. Je n’étais pas prince et mon renard pesait bien ses cent cinquante kilos à en juger l’ombre qui planait sur mes visites. C’est pourtant bien du mot « apprivoisé » que se rapproche le plus notre histoire. A ce petit – pas par la taille mais par l’esprit – ce petit être perdu au fond des bois, il fallait donner confiance, montrer que l’homme, moi en l’occurrence, n’était pas forcément un danger, pas forcément à éviter. Cela tombait bien, on avait au moins un point commun : on aimait visiblement le même genre de comics ! C’est un Homme, c’est un Homme, un Homme, un Homme vivant, comme moi !
Je ne sais où Cerf-Homme se fournissait en livres. Poubelles ? Vols ? Toujours est-il que j’ai commencé à apporter à la ferme certains albums de ma collection. En choisissant de combler les manques dans ses histoires préférées, je pensais que cet étonnant lecteur s’attacherait à mon manège et par ce stratagème à ma présence. La psychologie animale n’est pas mon fort, celle de l’humain, je maîtrise mieux. Le fait qu’un lecteur garde sous la main les comics que j’avais repéré me paraissait de nature à voir en lui un être doué de sensibilité, de raison et empli d’interrogations. Et puis s’échanger des Bds, c’est quand même la base de la socialisation, non ? Caché près de la ferme après avoir déposé mes offrandes, je le voyais rentrer dans ce qui était son antre. Je distinguais plus précisément l’être. Je découvrais l’entier et le détail de cet … faudra-t-il inventer un mot ? Toujours est-il que je l’entendais rire ou hurler de rage selon l’histoire que j’avais pu lui laisser. Des sons inhabituels, mais si reconnaissables dans leurs intentions, qui laissent bien transparaître toute la palette d’émotions dont « il » était capable. Je cherchais à toujours en savoir plus sur lui et compris vite que j’avais à faire à un enfant qui trépignait d’impatience quand je mettais trop de temps à lui apporter la suite des histoires qui le passionnait. Et trépigner d’impatience, quand on est la masse qu’est le cerf-homme, ce n’est pas Kylo Ren faisant un caprice ! C’est toute la forêt qui tremblait sous les coups de ses pas lors de runs endiablés où plus un oiseau n’osait se poser avant que la tempête ne se calme. Cerf-homme paraissait ne jamais se fatiguer, il aurait pu courir des jours comme ça. Moi qui attendais le moment propice, l’instant de faiblesse, pour tenter une approche, je désespérais que cela arrive. Et puis tout vient à point à qui sait attendre. Alors c’est lui qui est venu vers moi. Naïf que j’étais de croire que l’animal en lui n’avait pas vu – ou plutôt senti - mon manège. Un soir, ne l’entendant plus, je le cru endormi et m’apprêtais à partir. En me retournant, il était là, gigantesque pour le petit homme que j’étais. Je ne sais quelle potion ou sérum avait pu faire de lui ce qu’il était, toujours est-il qu’il imposait au moins le respect, si ce n’est la peur. Pourtant le voilà qui me tend un vieux Strange et me dit : - « LA SUITE »
Notre langue est dans un souffle, elle vient de nos respirations alors que tant d’autres ne sortent que de la bouche. Cerf-homme lui parlait du plus profond de son ventre, comme s’il cherchait dans sa partie humaine la possibilité de communiquer avec ses - si peu – semblables, rauque, lourd, profond : - « La suite, plaît » Et en plus il était poli. Je crois que c’est là que j’ai dû perdre connaissance. Voile noir sur ce que mon cerveau ne pouvait plus maitriser. Un être mi-homme mi-animal qui lit de la bd, ça va, je gère mais qu’il me parle pour me demander la suite d’un bouquin, c’était trop. Je crois aussi que, sans le maîtriser, l’aura dégagé par Cerf-homme soumettait tout ce qui était organique dans son entourage et que mon petit cerveau d’humain a du tilter à proximité de tant d’énergie dégagée. Je me suis réveillé – combien de temps après ? - sur le lit en feuille. Cerf-homme attendait à côté, le Strange dans ses mains. « La suite ? ». Il était capable d’intonations et il découvrait cela. Des premiers mots impératifs aux derniers presque interrogatifs, il modulait le son en testant mes réactions. J’avais eu le contact attendu. Il fallait lui répondre. Il m’est venu à l’idée d’échanger une histoire contre une histoire : Je lui apportais la suite à condition qu’il me raconte ce qu’il avait vécu. Commença alors une longue série de rencontres car Cerf-homme avait visiblement bien vécu plus de cent ans.
Chapitre IV – Où les histoires se mêlent Il avait fallu du temps pour que Cerf-homme accepte l’échange, mais sa soif de connaissance surpassait sa méfiance. Chaque nouvelle bande dessinée amenait un nouvel épisode de son passé tumultueux, une fresque de souvenirs qui s'étendaient bien au-delà de ce que j'avais imaginé. Cerf-homme avait été créé par le docteur Moreau, effectivement. Les expérimentations avaient commencé de manière brutale et douloureuse, mais avec le temps, une étrange symbiose s'était établie entre l'homme et l'animal. Cerf-homme n'était pas seulement un être hybride; il était le produit de la volonté de survie de la nature elle-même, un protecteur autoproclamé des forêts, des rivières et des montagnes. Il raconta comment, au début, il avait erré seul, s'adaptant à ses nouvelles capacités, découvrant que sa force et son agilité surpassaient de loin celles des hommes et des cerfs ordinaires. Il avait fui les rares villages, effrayé par la réaction des humains à sa vue. Mais rapidement, il avait compris que son destin était de protéger ces mêmes humains, malgré leur peur et leur ignorance. Chapitre V – Où Cerf-homme prend sa place Avec le temps, Cerf-homme avait observé les progrès de la civilisation et leur impact destructeur sur la nature. Des forêts entières étaient rasées, des rivières polluées, et la faune décimée. Il avait tenté de s'opposer à ces forces, mais les machines et la technologie le rendaient impuissant. Il comprit alors qu'il devait trouver une autre approche pour rétablir l'équilibre entre l'homme et la nature. Ses lectures des bandes dessinées lui avaient donné des idées. Les super-héros utilisaient souvent des symboles pour inspirer et guider les autres. Cerf-homme décida qu'il devait devenir un symbole vivant, un protecteur visible et vénéré de la nature. Il commença par de petites actions : il redirigeait les cours d'eau pollués, guérissait les arbres malades, et guidait les animaux hors de danger. Progressivement, les légendes locales prirent forme, parlant d'une créature mystique qui protégeait les bois.
Pendant ce temps, moi, l'humain curieux et maintenant ami de Cerf-homme, je comprenais que ses efforts, bien que nobles, ne suffiraient pas. La destruction de la nature était trop vaste pour être contrée par un seul être, aussi puissant soit-il. Il fallait une coalition, un mouvement qui rallierait les humains à la cause de la protection de l'environnement. Je proposai à Cerf-homme de révéler son existence aux activistes écologiques, de devenir le visage de la résistance contre la destruction de la nature. L'idée le terrifiait, mais il comprenait que sans un changement radical, ses efforts seraient vains. Nous avons donc commencé à préparer cette révélation. J'ai utilisé mes contacts dans les milieux écologistes pour organiser une rencontre secrète avec des leaders influents. Nous avons choisi un endroit isolé, loin des yeux curieux et des oreilles indiscrètes.
Chapitre VII – Où Cerf-homme inspire La rencontre fut un succès inattendu. Les activistes, d'abord sceptiques, furent rapidement convaincus par la majesté et la sagesse de Cerf-homme. Ils comprirent qu'ils avaient en face d'eux bien plus qu'une curiosité de la nature ; ils voyaient un symbole puissant capable d'unir les efforts dispersés des défenseurs de l'environnement. Cerf-homme prit la parole avec une éloquence surprenante, évoquant les histoires des bandes dessinées qu'il avait lues comme des paraboles pour illustrer son message. Il parlait de la nécessité d'unir leurs forces, de combattre l'injustice faite à la nature, et de restaurer l'harmonie entre l'homme et son environnement. Les activistes furent galvanisés. Ils voyaient en Cerf-homme non seulement un allié puissant mais aussi une figure inspirante capable de rallier des milliers de personnes à leur cause.
Chapitre VIII – Où le mouvement prend de l'ampleur Rapidement, le message de Cerf-homme se répandit. Les réseaux sociaux s'enflammèrent avec des images et des témoignages de ceux qui avaient rencontré la créature légendaire. Les médias traditionnels, d'abord sceptiques, commencèrent à s'intéresser à l'histoire. Les mouvements écologistes virent leurs rangs grossir, de nouvelles alliances se formèrent, et les actions directes contre les projets destructeurs de l'environnement se multiplièrent. Cerf-homme devint un symbole international de la lutte pour la nature. Son image, mi-homme mi-cerf, ornait les pancartes des manifestations et les bannières des organisations écologistes. Son histoire était racontée dans les écoles pour inspirer les jeunes générations.
Chapitre IX – Où l'équilibre se rétablit Grâce à l'influence croissante de Cerf-homme, des lois furent votées pour protéger les espaces naturels, des projets industriels furent abandonnés, et la sensibilisation à l'importance de la préservation de l'environnement atteignit des sommets inégalés. Cerf-homme, bien que rarement vu en public, continuait de veiller sur les forêts, ses bois majestueux devenant le symbole de la résilience et de la force de la nature. Les bandes dessinées qu'il aimait tant furent adaptées pour raconter son histoire, montrant comment un être issu des expérimentations d'un savant fou était devenu le protecteur de la planète. Cerf-homme avait accompli son destin, rétablissant le lien entre l'homme et la nature, et prouvant que même les créatures les plus improbables pouvaient inspirer le changement. Ainsi, Cerf-homme veilla toujours, une silhouette majestueuse parmi les arbres, un rappel constant de l'importance de respecter et de protéger la nature.
Tous droits réservés | Editions IMAGES INNEES | 2015-2022 L’Île du docteur Moreau (The Island of Dr. Moreau) est un roman de science-fiction écrit par H. G. Wells, publié en 1896. Ce livre est libre de droits Kylo Ren, personnage Star Wars, est Copyright Disney Le petit Prince est une œuvre d’Antoine de St Exupéry parue en 1943 « Dieu crée, l’homme détruit », « le maître de l’évolution » sont sous copyright MARVEL « La mort de Superman » est sous copyright DC Comics Ces derniers sont utilisés sous couvert du droit de citation |